par innovaflow | 14 Déc, 2023 | CONSEILS, PAROLES D'EXPERT, PARTAGE D'EXPERIENCE
L’intrapreneuriat, incarne la volonté d’entreprendre au sein d’une organisation, de porter un projet et de le développer sans pour autant quitter son entreprise. Cette démarche, à la croisée de la volonté individuelle et de la dynamique collective, nécessite une approche managériale novatrice pour libérer la créativité des intrapreneurs.
Encadrer l’audace pour guider l’innovation
Le management dans le contexte de l’intrapreneuriat demande une codification spécifique de l’équipe projet. Elle passe par une identification des volontés et des buts interpersonnels des membres.
👉 S’assurer que tous les individus sont alignés est la clé du succès !
L’enjeu pour les managers réside dans le sens donner à l’innovation. La raison d’être du projet est crucial. Innover pour innover ne saurait aboutir à des résultats significatifs.
Le manager joue alors un rôle régulateur et pédagogique essentiel.
La culture intrapreneuriale n’est pas innée dans toutes les entreprises. Former ces collaborateurs à ce principe est fondamental.
Cela permettra d’encourager la prise d’initiative !
« Le courage ce n’est pas l’absence de peur mais la capacité à la vaincre » nous disait Nelson Mandela.
Lancer des initiatives de ce type peut susciter de la peur et de l’inquiétude. Développer son courage managérial devient alors primordial.
Pour commencer, apprenez à guider la prise de risque et à avoir confiance en vos collaborateurs.
Ce sujet est par ailleurs étudié par des enseignants-chercheurs de l’IREGE via la chaire IOPEN dont Matthieu Battistelli (lien linkedin sur le nom). Il sera ravi d’échanger sur ce sujet.
Décloisonner pour capitaliser
Décloisonner est indispensable dans l’intrapreneuriat : il s’agit de casser la logique de silos. Vous savez ce fonctionnement qui consiste à ce que chaque service travaille sur ses spécialités sans se soucier des autres et/ou du sens commun ?
Pour cela, il est de bon ton de mobiliser les ressources déjà existantes :
- Tirez parti des compétences transverses des collaborateurs
- Exploitez les moyens de l’entreprise
La création de valeur pour l’entreprise émerge de ce décloisonnement. Plus les ressources viennent de l’intérieur, plus la valeur ajoutée est forte.
En revanche, par expérience, les ressources internes ne suffisent pas !
Que ce soit par manque de recul, de crédit vis-à-vis de la Direction, de compétences directement liées à la démarche intrapreneuriale, une aide extérieure devient nécessaire.
Il n’est pas question de faire à la place des intrapreneurs, mais bien de les guider ou de leur donner les bons outils pour mener à bien leurs projets innovants.
INNOVAflow vous accompagne dans la mise en place de cette démarche, prenez contact avec nous !
Gérer l’après-projet
Le projet a été mené sur une durée plus ou moins longue et maintenant que faire ?
La gestion de l’après projet est autant essentielle que son suivi.
La sortie du projet est importante pour l’intrapreneur. Il s’agit pour lui de faire le deuil du projet, de réintégrer la vie « classique » de l’entreprise.
👉 L’accompagnement vers des chemins de sortie pragmatiques prend tout son sens.
La sortie du collaborateur ayant était réalisée il est ensuite nécessaire de faire un bilan de l’expérience.
👉 L’identification des points d’amélioration et des nouvelles opportunités est un axe à ne pas négliger.
La sortie du collaborateur peut s’envisager de diverses manières :
- Le retour dans son service initial peut être envisagé. Cependant, cette situation peut être délicate aux vues des nouvelles compétences développées.
- La mobilité interne est une autre alternative possible.
- Une modification de la fiche mission est envisageable. La création de nouvelles missions plus en adéquation avec le profil du collaborateur est une solution profitable aux deux parties.
- Au terme du projet, la réflexion de la création d’une société / filiale à part avec un apport de capital de l’entreprise mère est imaginable. Ceci permettra de faire vivre le projet dans son propre environnement sans pour autant l’éloigner totalement.
Qui ne tente rien n’a rien
Cet adage bien connu est en profonde contradiction avec notre culture française où ne pas atteindre son but premier est souvent vu comme un échec.
« L’échec n’est qu’une opportunité pour recommencer la même chose plus intelligemment »
– Henry Ford
Apprendre à réadapter sa position face à l’échec est un catalyseur d’apprentissage. Comprendre que même si le but initial n’est pas atteint, l’expérience vécue est en elle-même une valeur ajoutée.
👉 Une telle aventure permet toujours de développer de nouvelles compétences et de grandir individuellement et collectivement.
Rebondir face à l’échec consiste non pas à valoriser les insuccès ni à se réjouir des ratés, mais à les relativiser et en tirer des conclusions permettant une amélioration.
Les pays nordiques le valorisent comme étant une preuve d’audace et d’expérience. Il est nécessaire à l’apprentissage.
Aucun parcours ne se réalise sans faute !
Pour finir, l’intrapreneuriat, loin d’être une aventure solitaire, s’impose comme une quête collective où le courage managérial prend tout son sens.
Ce dispositif permet de créer une situation gagnante-gagnante : pour l’intrapreneur une opportunité de se démarquer et d’obtenir de nouvelles perspectives d’évolution au sein de son organisation. Il peut également développer sa créativité et des projets en limitant les risques tout en contribuant à la pérennité de son entreprise !
👉 En bref grandir & expérimenter !
Pour l’entreprise, les retombées positives sont multiples :
- Innover en s’appuyant sur ses forces vives
- Limiter le turnover ou les départs des salariés en quête de projets d’entrepreneuriat
- Stimuler ses employés via des projets pertinents et innovants
- Accroître sa compétitivité et se démarquer de ses concurrents
- Donner du sens et responsabiliser ses salariés
- Inclure ses collaborateurs dans le processus d’innovation
Remettre en avant les perspectives de création de valeur et encourager le désilotage sont les clés pour libérer le potentiel intrapreneurial. L’intrapreneuriat devient ainsi un véritable levier de transformation, on parle alors de “corporate hacking”.
par innovaflow | 21 Nov, 2023 | CONSEILS, LA MINUTE PEDAGO
Entrepreneurs, intrapreneurs ou entreprises, une différence de taille en terme de maturité & d’organisation, mais une problématique commune : l’innovation est le moteur de votre croissance et de vos transformations !
Parce que l’INNOVATION :
- assure votre différence, dans un marché concurrentiel
- montre un intérêt certain de la part de vos clients / collaborateurs / partenaires
- permet une optimisation de l’offre & des process, et donc un gain de productivité, de ressources pour accroître sa rentabilité
- peut apporter une vraie rupture et une vision : une organisation agile prête à faire face aux défis de demain afin de pérenniser son activité
L’intrapreneuriat, c’est quoi?
On peut facilement dire que l’intrapreneuriat, c’est « bêtement » l’esprit entrepreneurial appliqué en entreprise.
Pour être plus précis, l’intrapreneuriat consiste à donner aux salariés les moyens de penser et d’agir de façon entrepreneuriale au sein de votre entreprise ou de votre organisation. La démarche consiste à favoriser la culture entrepreneuriale en autorisant (et même encourageant) les employés à penser, à rêver et à créer dans le cadre de leur environnement professionnel, comme s’ils étaient eux-mêmes des entrepreneur(e)s.
Dans ce cas de figure, il peut s’agir d’un collaborateur qui a une très bonne idée ou d’un salarié d’une entreprise sociale qui voit une nouvelle façon puissante de faire avancer la cause. Quel que soit la motivation ou le contexte, il s’agit d’entrepreneuriat interne, donc d’intrapreneuriat.
Il peut s’agir aussi d’une équipe que l’entreprise souhaiterait dédier à un projet d’innovation, qui implique de mettre en place de nouveaux process, de peut-être casser la logique de silo entre les service, afin de servir un projet transversal & ambitieux. Il s’agit ici de monter une petite organisation, façon start-up, pour avancer ou faire accélérer un projet innovant avec agilité.
Créez un environnement favorable à l’innovation 💡
Accompagner les collaborateurs de votre entreprise à agir comme des entrepreneurs nécessite la création d’un environnement favorable, qui proposera notamment :
- De créer cette fameuse culture entrepreneuriale & intrapreneuriale au sein de l’organisation
- D’encourager les collaborateurs au travers d’avantages, de bonus, de mise en avant, de participations, ou tout simplement de ressources pour mener à bien ce projet : temps alloué, budget, ressources internes ou externes
- De célébrer les réussites !
- De récompenser la prise de risque, même lorsque l’objectif n’est pas atteint ! Aïe ?, c’est là que ça se complique en général avec notre culture du résultat… L’important se situe dans la démarche et les moyens, et non dans le résultat final. L’erreur ne doit pas être pénalisée. Et l’encouragement fait partie intégrante de l’apprentissage. Finalement, c’est proche de l’éducation parentale cette histoire-là !
“L’échec ne signifie pas que vous êtes un raté, mais simplement que vous n’avez pas encore réussi.” -Robert H.Schuller
Pour avoir une véritable culture d’intrapreneuriat, et éviter l’ « intrawashing », une entreprise doit inviter l’innovation, mais aussi récompenser la prise de risques.
Rien de pire que déclarer encourager l’innovation, mais saper tous les efforts par des actions limitantes, des moyens qui ne sont pas mis à disposition… Vous risquez de générer une vraie dissonance entre vos ambitions & vos actions, et décourager vos équipes, voire générer du rejet.
Si l’environnement est favorable, vous avez fait la moitié du job !
L’intrapreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille, pour affronter les difficultés, la motivation sera le principal moteur de vos collaborateurs. Ils vont devoir trouver les ressources en eux (et avec l’organisation) pour maintenir le cap quoi qu’il arrive. C’est leur ‘mindset’ qui va les aider à garder le cap et surmonter les obstacles !
Une posture d’entrepreneur à trouver ou conforter ? Vous retrouverez quelques conseils utiles à prodiguer dans cet article
A quoi sert l’intrapreneur en entreprise ?
Plusieurs raisons peuvent vous amener à enclencher une démarche intrapreneuriale dans votre organisation :
- un choix stratégiques pour opérer une croissance de business
- mener des projets d’innovation qui ne sont pas compatibles avec la structure existante et vos process actuels
- enclencher sa transformation numérique
Déployer un programme intrapreneurial est le meilleur moyen d’optimiser le potentiel d’innovation de vos équipes, et plus particulièrement par le biais de l’innovation collaborative.
Vous connaissez bien sûr les principes suivants : 2 cerveaux valent qu’un, ou 1+1 = 3 parce que l’union des talents dépasse la simple addition ? Idées innovantes, bonnes pratiques, donnez à vos collaborateurs et partenaires l’opportunité de partager leurs initiatives et contribuer à leur réalisation !
Diffuser largement la culture d’innovation collaborative permet d’apporter des résultats concrets, et créer de la valeur pour votre organisation.
Si vous avez encore un doute sur les atouts du travail collaboratif, consultez notre article sur la puissance de l’intelligence collective.
« L’innovation n’a rien à voir avec le montant que vous consacrez à la Recherche et Développement. Lorsqu’Apple a créé le Mac, IBM dépensait au moins 100 fois plus en R&D. Ce n’est pas une question d’argent. Il s’agit des gens que vous avez, de la façon dont vous êtes dirigés et du résultat que vous obtenez. » – Steve Jobs
Cultiver l’intrapreneuriat, pourquoi faire ?
Au-delà de créer un environnement favorable à la créativité, l’intrapreneuriat a plusieurs avantages pour l’organisation en terme managérial :
- C’est un moyen d’attraction de nouveaux talents : les jeunes professionnels ont des aspirations bien différentes, et favorisent clairement les organisations qui reconnaissent & encouragent le management participatif, et proposent des missions diversifiées & innovantes
- L’apport de projets alternatifs, ou de mini-organisations agiles au sein de la structure, offre de formidables opportunités de mobilités internes, et de développement des compétences. Au lieu de proposer une évolution pyramidale, les collaborateurs peuvent s’inscrire dans de nouveaux projets transversaux & innovants. Cet enthousiasme se répercutera sur leur travail en général : une productivité stimulée garantie !
- Cette approche participative permet un épanouissement professionnel en interne. Il devient un levier de motivation important. Si vous avez des collaborateurs capables de porter des projets innovants, avec toute l’agilité / la flexibilité / la ténacité / la créativité qu’ils demandent, vous allez vouloir les garder ! Donc l’intrapreneuriat est également un levier de rétention des talents.
Cultiver l’intrapreneuriat favorise une culture interne forte, fédère les collaborateurs, améliore le taux de rétention des employés. C’est une tactique efficace pour renforcer votre marque employeur !
Vous souhaitez travailler votre marque employeur ? Cliquez ici pour en savoir plus.
Comment identifier les « change makers » ?
L’intrapreneur selon Richard Branson est un employé qui a la liberté et le soutien financier et moral de créer de nouveaux produits, services et systèmes, qui n’a pas à suivre les routines ou protocoles habituels de l’entreprise.
Bâtir cette culture intrapreneuriale ne consiste pas à « créer » des intrapreneurs. Ils doivent manifestement exister au sein de votre entreprise, il suffit de les identifier, de les encourager et de les aimer. Même, et surtout, s’ils bousculent votre quotidien, cela signifie qu’ils sont créatifs !
« Si tout le monde a été contraint de penser autrement, en sortant du cadre, c’est peut être que ce cadre avait besoin d’être modifié » – Malcolm Gladwell, What the dog saw
Si on tente de constituer un profil type de l’intrapreneur, on pourrait lui donner ces qualités : créatif(ve), ouvert(e), fédérateur(rice) [pas tout le temps], un peu électron libre, autonome, social(e), volontaire, ambitieux(se), engagé(e).
? Ces profils sont identifiés comme « visionnaires » et représentent en moyenne 32% des collaborateurs dans l’organisation (*). Ce qui représente 1/3 du vivier de votre entreprise, vous pensiez ne pas en avoir tant que cela ?!
(*) Selon une étude de la chaire IOPEN menée par la Fondation de l’Université Savoie Mont-Blanc avec des chercheurs du laboratoire IREGE & des acteurs économiques partenaires du territoire. Consulter l’étude
Mener ses projets de transformation : seul ou (bien) accompagné ?
Pour mener à bien vos projets d’innovation, il est fortement conseiller de se faire accompagner, ne serait-ce que pour s’ouvrir à d’autres pratiques, confronter vos perceptions à un regard extérieur, et bien évidemment profiter de l’intelligence collective !
C’est un moyen pragmatique pour se montrer exemplaire en terme d’innovation collaborative : encourager la collaboration interne & externe, et la mettre en œuvre dès le départ de la réflexion.
Attention : il ne s’agit pas de faire appel à des ressources externes qui vont vous dire quoi faire. Comme nous l’avons vu, vos collaborateurs sont des moteurs de l’innovation qui doivent être partie prenante des transformations de l’organisation.
Il s’agit bien de développer une approche participative, au profit des projets d’innovation. C’est une co-construction de la feuille de route, permettant une accélération des projets grâce aux apports extérieurs et une appropriation interne.
C’est un outil qui va vous permettre de faire adhérer l’ensemble des parties prenantes à votre transformation, que ce soit votre équipe, vos partenaires ou vos clients.
Un petit conseil : créez et allouez un fonds pour les initiatives intrapreneuriales !
Conclusion
Pour conclure, l’incapacité à obtenir les ressources nécessaires, au bon moment, pour faire avancer le projet est une difficulté majeure pour les entreprises à culture intrapreneuriale. En mettant à disposition une enveloppe dédiée à l’amorçage d’intrapreneur(e)s, les entreprises peuvent incuber davantage de nouvelles idées, et ainsi accroître la probabilité de créer de nouveaux business durables.
Par ailleurs, ces projets touchent en général plusieurs fonctions de l’organisation, et plusieurs compétences sont nécessaires & sollicitées. Il s’agit de bien identifier ces fonctions, de les solliciter, les coordonner, et les engager collectivement dans la démarche.
? INNOVAflow est un collectif d’agitateurs dédié au mentorat de projet innovant, pour les entrepreneur(e)s et les intrapreneur(e)s. Notre approche flexible & agile nous permet d’accompagner des porteurs de projet, qu’ils soient en entreprise ou à leur compte, avec efficacité & pragmatisme.
INNOVAflow : L’agilité innovante & le mentoring de vos projets
Vous voulez en savoir +, n’hésitez pas à nous contacter !
par innovaflow | 19 Oct, 2023 | CONSEILS, LA MINUTE PEDAGO
9,7 milliards d’êtres humains sur Terre d’ici 2050, voilà ce que pronostique l’ONU.
Cette croissance démographique renforce les problématiques environnementales auxquelles nous sommes déjà confrontés.
Nos modes de vie et de consommation augmentent drastiquement la quantité de gaz à effet de serre relâchés dans l’atmosphère. Ceux-ci contribuent grandement au changement climatique dont les effets dévastateurs se font déjà ressentir.
Cette surconsommation nous pousse à utiliser toujours plus de ressources naturelles qui finiront inévitablement à nous manquer.
Les acteurs socio-économiques ont une responsabilité importante dans les changements nécessaires à une économie plus durable.
Un modèle économique linéaire problématique.
La consommation mondiale d’énergie primaire ne cesse d’augmenter, elle a plus que doublé au cours des 40 dernières années. La part des énergies fossiles dans le mix-énergétique mondial est encore de plus de 81 % aujourd’hui.
▶️ Ce modèle économique linéaire pose le double problème de notre dépendance à des ressources limitées et de notre impact sur les écosystèmes naturels et vivants.
Les entreprises dites « durables » intègrent ces enjeux de dépendances et d’impacts pour se transformer et s’adapter. A l’inverse, celles qui tardent à engager leur transition environnementale se rendent vulnérables en s’exposant à de multiples risques :
▶️ Elles vont éprouver des difficultés à s’adapter aux contraintes réglementaires.
Les crises qui se succèdent (énergétiques, matières premières, climatiques, sanitaires et sociales) vont demander aux entreprises toujours plus de résilience.
Celles n’ayant pas déjà entamé de transition prendront un retard considérable résultant en une perte de compétitivité. Ceci entrainera des pertes de marché et l’exclusion d’appels d’offres.
▶️ La finalité étant une perte d’attractivité et un effondrement de la valeur patrimoniale de l’entreprise.
La résilience au service d’une économie plus durable
Afin de regagner la confiance des différentes parties prenantes et prévenir les risques, il est primordial de faire basculer votre entreprise en mode durable. L’intégration du développement durable au cœur de la stratégie de votre entreprise vous y aidera.
Ceci permettra de la rendre résiliente, de lui permettre de s’adapter au changement.
Les entreprises durables sont ainsi préparées à affronter l’avenir. Elles créent de la valeur financière à long terme, comprennent comment leurs activités influencent l’environnement pour mieux maîtriser leur impact et contribuent au développement des collectivités.
Ces transformations vers une entreprise plus durable passent par l’intégration de la RSE au cœur de la stratégie et d’une offre produits et services repensée.
Le Design Circulaire, une démarche d’éco-innovation
Par exemple, le Design Circulaire est une démarche d’éco-innovation qui permet en adoptant une pensée systémique, de (re)concevoir des produits, services, procédés ou ‘business model ‘qui répondent aux besoins essentiels des utilisateurs tout en intégrant la circularité et les enjeux d’impact sur les écosystèmes.
Ainsi, les fonctions Marketing ne sont pas en reste. Il est également important de réfléchir à une approche responsable avec l’amélioration de la conception, de la présentation, de la distribution, de la tarification et de la promotion de l’offre. Tout ceci dans l’objectif de limiter au maximum les impacts.
➡️ Un modèle économique, un process de développement et une chaine de valeur qui peuvent complètement être repensés ?
Il est nécessaire d’agir le plus en amont possible car 80% des impacts économiques, environnementaux et sociaux d’un produit, service, business model se définissent à l’étape du design* (voir source)
Le Business Model peut également être revu. Il est possible de réorganiser la structure de revenus et de coûts et de repenser la création de valeur sur l’ensemble du cycle de vie.
➡️ Cette durabilité passe également par la considération de critères sociaux qui ne sont pas à négliger.
Outils et démarches pour commencer sa transition durable
Ainsi, pour aider votre entreprise à définir ses enjeux prioritaires, identifier ses leviers d’actions et ainsi engager sa transition durable, vous pouvez vous appuyer sur les démarches et outils suivants :
- Diagnostic et plan d’actions RSE
- Bilan GES (Bilan Carbone)
- ACV (Analyse de Cycle de Vie)
- Eco-Innovation avec le Design Circulaire : avec la prise en compte des 4 sphères de l’innovation optimale :
- Technique (faisabilité),
- Economique (viabilité),
- Humain (désirabilité),
- Nature (circularité)
Vous pouvez également valoriser votre démarche à impact en visant l’obtention d’un label (B Corp, Engagé RSE de l’Afnor, Lucie 26000, etc).
Pour vous accompagner dans ces démarches, prenez contact avec notre agitateur Stéphane Mauvais !
* Source: European Commission | Ecodesign Your Future